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 Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤

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Agnese C.Belmonte
Elève
Agnese C.Belmonte


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MessageSujet: Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤   Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤ Icon_minitimeMar 24 Fév - 23:35

    ¤ Les Belmonte revenaient chaque année, à cette époque précisément, celle des vacances du Carnaval, à Turin. Cette magnifique ville était depuis de nombreuses décennies la résidence d’hiver de cette prestigieuse famille. Celle-ci justement était partiellement arrivée durant la journée. Agnese comme ses deux frères étaient au préalable passée par la maison familiale de Milan après avoir utilisé l’Arche. Rentrer à Milan leur permit de faire quelques emplettes de dernières minutes, et de réunir leurs affaires pour ces vacances. Vania, leur mère, avait préparé une bonne partie de leurs affaires à l’avance afin de faciliter la tâche à ses enfants. Elle avait ainsi seule avec ses enfants, quittée Milan pour Turin. Agnese ne fut pas la seule à être contente d’apercevoir la neige sur les montagnes alentours de leur destination. Turin…une dizaine de jour de liberté, avec un programme bien chargé. Les enfants Belmonte allaient se glisser parmi les moldus pendant ces quelques jours et s’amuser sans contraintes. A leur retour de ces vacances ils continueraient de s’amuser avec le bal du Carnaval. Même si Agnese ne participait guère aux festivités, elle aimait voire se propager la joie et la bonne humeur. A peine put-elle mettre le pied dehors qu’elle effleura du bout des doigts la neige qui venait tout juste de se déposer au sol. C’était de la neige, de la vraie, et non pas une de celle qu’on retrouve au bout de sa baguette après avoir lancé une incantation. Après son admiration passagère, Agnese remonta dans sa chambre se préparer pour le dîner. Son premier dîner à Turin, pas de quoi en faire un drame mais tout de même. Les Belmonte étaient attendus depuis quelques semaines déjà, et plusieurs personnalités s’empressaient d’être à leur table. Ainsi ce qu’elle aurait préféré être un simple diner de famille se transformait comme chaque année en vrai dîner d’affaire. Tenue correcte exigée, et qui plus est, Agnese se devait d’être parfaite ce soir, comme à chaque fois que le grand monde pouvait la voir. Son père allait encore une fois la promenait parmi tous ses messieurs à costards qui se léchaient presque les babines en la voyant. Quant à Ermès, comme elle le prévoyait d’avance, il allait essayer de s’éclipser au bout d’une heure la laissant avec son frère Luca. Heureusement qu’il était là, lui. Vania tout comme leur père serait au bout de quelques heures trop occupé à montrer qu’ils étaient des hôtes admirables, qu’il ne resterait plus qu’à trouver le moyen de s’échapper des griffes de leur grand-mère paternel. La redoutable Ginevra, une vraie rapace celle-là. Agnese la voyait souvent ainsi. Non pas qu’elle soit méchante avec elle mais plutôt tellement proche des protocoles et des règles que le moindre écart était fatal. Face au miroir de la coiffeuse luxueuse devant laquelle elle se tenait, Agnese osa se dévisager. Elle semblait vieille. A ses yeux elle était vieille. Sa vie était en train de s’écouler devant elle, alors qu’elle n’avait aucun goût dans la bouche. Même pas du dégoût, non rien. Elle avait 15 ans et pourtant il lui semblait qu’elle avait déjà fait une trop longue route. Elle avait tellement envie de dormir, longtemps. Et puis un jour de se réveiller et de renaître comme une fleur. Redevenir joyeuse, aimante comme avant. Cela semblait si facile, mais son corps lui résistait. Son âme s’y opposait. Agnese se massa les tempes, essayant de se détendre. Elle se mit à fermer les yeux, et laisser son esprit vagabonder un peu partout, jusqu’à ce qu’un toquement sec brisa brutalement ce silence paisible. Et voilà…on lui envoyait quelqu’un pour s’assurer qu’elle avait pris sa douche, puis pour l’habiller, la maquiller. La préparer comme une poupée qu’on va montrer au monde. Agnese soupira discrètement, un simple souffle passa entre ses lèvres à demi-closes, et à peine eut-elle le temps de relever la tête qu’elle vit non pas sa domestique attitrée mais celle de sa grand-mère déposer avec délicatesse la robe qu’elle porterait le sor-même, sur son lit, et s’assurer aussitôt que son bain était chaud. Le simple fait de se prélasser dans son bain devait concorder entièrement avec l’agenda planifiée par mamie…c’était presque insupportable. Mais Agnese ne se plaignait pas trop, elle savait que ses frères comme ses cousins étaient logés à la même enseigne et devaient eux aussi se taire et laisser tout se faire. Se préparer était pourtant un moment agréable. Le bain était chaud, les exhalaisons olfactives délicieuses. Au sortir de sa toilette, Agnese se recouvrit de nouveau de son peignoir. Elle allait devoir se faire habiller, puis maquiller, et cela sans ronchonner, ni bouger. Au final elle serait coiffée puis laissée seule pendant près d’une heure, sans pouvoir bouger, le temps que le dîner soit lancé. Comment passer un début de soirée plus qu’ennuyeux…Elle enfila, toujours silencieuse, la robe drapée de blanc, qui lui couvrait même les épaules, on voyait que toutes les attentions étaient portées sur ce genre de détails. Puis la blonde se laissa maquiller. Il n’y avait que peu de défauts à cacher, en tant que adolescente sa peau n’était pas toujours aussi belle que celle d’un bébé, mais contrairement à beaucoup de ses camarades elle n’avait pas recours à des sortilèges ou crèmes magiques. Elle regarda la poudre scintillait sur ses pommettes tandis que la domestique lui relevait les cheveux afin de les nouer en chignon serré. Pour ce soir elle n’aurait aucune mèche rebelle d’acceptée. Son visage serait dégagé devant tout le petit monde qui venait manger jusqu’à chez ses parents. Bien entendu tout était fait pour qu’elle paraisse tout aussi pure qu’irréelle. Comme prévu la domestique la laisse seule suite à sa toilette. Agnese n’avait plus qu’à tourner en rond dans sa chambre en attendant que l’heure passe. Pourtant une idée lui traversa l’esprit. Elle pouvait faire comme en Suisse…le temps passait tellement plus vite. Elle se dirigea vers une de ses fenêtres et posa sa main sur le loquet en espérant que celui-ci ne fût pas gelé. Elle dut néanmoins forcé puis dans un grincement les fenêtres s’ouvrirent sur un balcon. D’ici elle pouvait voir La Mole Antonelliana, toute illuminée, qui se trouvait à quelques rues près. La jeune fille fit quelque pas à l’extérieur, et frissona. Bon l’épreuve serait plus difficile que prévu mais le simple fait de regarder cette ville totalement moldue, illuminée de milles feux, était un spectacle qu’elle aimait. Elle s’accouda au balcon et se mit à regarder les passants qui traversaient l’avenue. ¤
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Luca Belmonte
Elève
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MessageSujet: Re: Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤   Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤ Icon_minitimeVen 27 Fév - 2:54

    Luca était arrivé à Turin avec toute sa famille pour les vacances de carnaval. A peine avait-il passé le seuil de la demeure turinoise qu’une chape de plomb s’abattue sur ses épaules. Les protocoles de bienséance et les faux semblants étaient de retour dans la vie du jeune Belmonte, du moins pour les dix prochains jours. Il monta ses affaires dans sa chambre tout en se préparant psychologiquement au dîner qui allait se tenir le soir même, les personnes les plus importantes de la ville seront là et toute la famille Belmonte se devait d’être irréprochable. Enfin Luca n’avait pas trop à se plaindre, Ermes et Agnese allaient être paradés devant les grands pontes et examinés sous toutes les coutures. Lui après une brève présentation, pourrait profiter du buffet et se fondre dans la masse des invités. Comme à chaque fois son frère réussirait à disparaître mais tous le monde voudrait parler à la madone et Agnese serait sûrement accaparée jusqu’à la fin des activités. Ce dîner allait vraiment être ennuyeux au plus haut point mais une fois cette épreuve passée alors les véritables vacances allaient commencer. Une fois arrivait dans sa chambre il vit que sa tenue de soirée était mise en évidence sur son lit. Les vêtements noirs contrastaient avec la pièce aux tapisseries couleur crème et au mobilier fait à partir de bois d’érable. Il rangea soigneusement ses affaires puis sorti son cahier de son sac et l’ouvrit pour travailler sur sa dernière idée. Au bout de 15 minutes une domestique entra pour lui préparer son bain et l’aider à s’habiller et à se coiffer. Il laissa de côté son travail pour se glisser dans l’eau parfumée à la menthe et au réglisse. Un bon bain chaud, parfait pour se détendre et faire le vide avant de se mesurer aux loups affamés. Une fois la trempette terminée, Luca enfila son costard et s’assit devant la domestique pour qu’elle arrange sa coiffure et les derniers détails de sa tenue. Les préparatifs terminés, il regarda sa montre et vu qu’il lui restait à peu près une demie heure avant de devoir faire son entrée. Il reprit alors son cahier avant de le reposer sur le bureau. Non, il n’avait pas la tête à se plonger dans son travail, mais que faire ?
    Il regarda par la fenêtre et laissa son esprit vagabonder. Les lumières de Turin apparaissaient petit à petit et commençaient à créer un tableau multicolore. Puis soudain un bruit se fit entendre par dessus le tumulte de la circulation. Une sorte de raclement suivi d’un grincement plaintif. Luca écarquilla les yeux tout en s’éloigna le plus discrètement possible de la fenêtre. Il se faufila dans la salle de bain avant de refermer la porte. Après avoir regagné son sang-froid, ce qui lui prit quelques minutes, il entrouvrit la porte pour voir si personne ne se trouvait dans sa chambre. Vide, elle était vide. Luca poussa un soupir de soulagement avant de regagner son poste d’observation avec précaution. Il jeta alors un rapide coup d’œil au dehors pour s’assurer qu’il ne courait aucun danger. C’est alors qu’il aperçut sa sœur sur le balcon de la chambre voisine. Il lui fit un signe de la main mais elle semblait perdue dans ses pensées. Il sortit alors lui aussi sur son balcon en faisant bien attention de ne pas froisser ou accrocher ses vêtements. Il se racla doucement la gorge avant de lui parler pour éviter de lui faire peur, puis déclara d’un ton joyeux.

    « Agnese, tu es déjà prête ? Je suis content de pouvoir revenir à Turin pour les vacances. Tu sais ce que l’on va faire demain ? J’espère que l’on pourra faire une bataille de boule de neige. Tu viendras avec nous, hein ? »

    Il prit son air de chien battu pour la dernière phrase, celui qui marchait si bien avec sa mère.
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Agnese C.Belmonte
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MessageSujet: Re: Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤   Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤ Icon_minitimeSam 28 Fév - 21:50

    ¤ La jeune femme s’habitua peu à peu au froid, ou plutôt ce fut sa peau qui devint insensible à l’agression extérieur dont elle devait faire face. Le balcon était large et pouvait contenir au moins quatre personnes, mais Agnese se tenbait droite, les coudes posés sur le fer forgé, et le corps presque collé à la balustrade comme si elle voulait se raccrocher à quelque chose de réel. Non pas qu’elle fut prise de vertige, c’était une peur qu’elle ne connaissait pas, contrairement à son frère qui avait du en voir des belles à cause d’Ermès, mais plutôt parce qu’elle essayait de se noyer dans ses pensées. Etre seule avec soi-même a cet inconvénient. On repense sans cesse aux mauvaises choses, tout ce qui est désagréable revient à la surface avant tant de facilité. Contrairement à quand on est occupé à pratiquer une activité, le cerveau alors ne se fixe que sur des pensées plaisantes. Mais quoi qu’elle fasse Agnese se retrouvait seule, face à la réalité et donc face à toutes ses pensées. Son cerveau à force de travailler devait avoir cru comprendre que ce qu’elle voulait sans cesse c’était repenser à tous les mauvais souvenirs, ce qui n’était guère le cas à son grand désespoir. Son regard passa des passants à ses ongles peints d’un blanc nacré qui s’unissait parfaitement à sa peau laiteuse. Machinalement elle s’était mise à gratter le métal qui constituait le balcon. Agacée par elle-même, la blonde croisa les mains dans une union ferme. Le fait de penser au comportement d’Ermès l’agaçait à un tel point qu’elle ne se contrôlait pas toujours. Astrid et Roberto ne l’aidaient pas non plus. Bien évidemment elle essayait d’être tolérante et indulgente sur les détails mais lorsque pour le dernier jour à Aurora un nouveau scandale éclaté et amusait tout le monde, il était difficile pour elle de passer sur les détails. Son frère avait encore une fois réussi à reporter tous les regards sur lui en frappant un autre élève. Agnese n’avait pas été surprise de la nouvelle, son frère était à ses yeux un irresponsable qui n’arrivait pas encore à faire entrer dans sa tête qu’il allait devenir un homme important par la suite en prenant la succession de leur père. Elle était néanmoins allait vérifier d’elle-même l’information, plus furieuse qu’autre chose que même pour leur dernier jour de cours Ermès réussisse encore une fois à monopoliser l’attention mais non pas pour une action réfléchie mais plutôt un nouveau caprice. C’est avec fermeté qu’elle lui avait demandé des explications. Et lui toujours en se pavanant l’avait rabroué puis lancé que la victime avait touché de trop près sa nouvelle petite amie. Encore une…T_T Agnese espérait juste que la petite dernière ne mettrait pas les pieds à Turin sinon elle ferait une crise cardiaque à coup sur. Ramener celle qu’il mettait dans son lit pour à peine un mois alors qu’on passe des vacances en famille, frôlait de près une catastrophe. Ce que la jeune fille espérait pour le moment était de passer des vacances tranquilles avec sa famille, loin de toute la pression extérieure. Ils se retrouvaient tous de nouveau dans le cocon familial, loin des guerres de rivalité, des regards de tous. Dans cette famille ils se faisaient tous confiance malgré les erreurs de certains. C’était ce qui faisait leur force. Ici c’était leurs parents qui les protéger et non plus eux-même. Agnese ne se sentait plus une bête de foire qu’on allait examiner sous toutes les coutures pour découvrir ses faiblesses, ses failles ou même ses secrets. Non…elle était ici dans son élément. A Turin elle passerait inaperçu dans la foule. Elle n’aurait plus à sentir des regards lourds sur elle. De plus elle pouvait se vêtir comme elle voulait, loin de tous. Elle avait même la possibilité de vivre comme une moldue, s’amuser comme une personne normale. La jeune blonde passa une main sur sa joue, caressant avec délicatesse la texture de sa peau. Son maquillage lui faisait comme un masque total. Elle n’aimait pas ça. Elle se préférait bien plus naturelle mais papa et maman tout comme mamie ne pouvait pas comprendre ce concept bien évidemment. Il la voulait parfaite comme toujours. Un grincement voisin lui fit frémir la mâchoire. Un curieux allait-il se pencher à un balcon. Agnese ne bougea pas pour autant. Mais son cerveau, lui, se posait de nombreuses questions. Curieuse la petite Agnese mais elle n’en montrait rien. Etait-ce la fenêtre du dessus, appartenant à son frère qui s’ouvrait ou celle à côté de son autre frère. Ou encore celle de sa cousine plus à droite… ? Mais ce fut la voix de son frère qui retentit dans son oreille. Un mince sourire discret se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle continuait de regarder la rue qui se trouvait sous son balcon. ¤

      Luca :: Agnese, tu es déjà prête ? Je suis content de pouvoir revenir à Turin pour les vacances. Tu sais ce que l’on va faire demain ? J’espère que l’on pourra faire une bataille de boule de neige. Tu viendras avec nous, hein ?

      Agnese :: Moi aussi je me sens bien ici…mère veut qu’on se rende avec elle à La Mole Antonelliana pour prier dans le petit sanctuaire.


    ¤ Agnese avait remarqué le petit air que venait de prendre son frère. Il croyait peut-être que ça marchait encore avec elle ? Déjà à l’âge de huit ans, elle réussissait à esquiver toutes ses petites mimiques qui tentaient de la faire plier. Luca était loin d’être un manipulateur mais il pouvait toujours essayer. Agnese savait parfaitement que Vania, leur mère, acceptait toujours tout pour lui. En même temps c’était son dernier enfant, il était donc logique et rationnel qu’elle se raccroche à lui et tienne à lui donner tout le bonheur possible qu’elle pouvait. C’était une façon de se racheter pour les autres enfants. En même temps personne ne s’en plaignait. Et Luca le dernier. ¤

      Agnese :: Joli costume en fait.


    ¤ La jeune blonde marqua une pause. Elle avait fait en sorte d'omettre de répondre à la question de son frère. Bien entendu qu'elle en avait envie...très envie même. Cependant elle ne pouvait rien lui promettre. Elle ne savait pas quelle serait l'humeur qui la prendrait le lendemain, ni même si son père ou sa grand-mère lui donnerait des tâches à effectuer. Elle ne voulait pas décevoir son frère en lui promettant quelque chose qu'elle ne tiendrait peut-être pas.

      Agnese :: On verra bien Luca, on verra bien…
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Astrid Belmonte
Elève
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MessageSujet: Re: Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤   Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤ Icon_minitimeMer 11 Mar - 19:43



    La Famille Belmonte passait ses vacances à Turin. ... ... ... Comme d'habitude!! Certes, Astrid aimait l'ambiance de Turin avec tous ses cousins, mais tous ces dîners, ces conformités, et cette grand-mère qui faisait une fixette sur ses deux petites-filles. Heureusement, le petit génie fit un crochet par la Villa Artémis à Milan avant de partir pour Turin. Et alors que la plupart de ses affaires étaient prêtes, elle alla directement dans son petit Trianon pour mettre d'autres choses de côté pour le voyage, c'est-à-dire essentiellement des livres, que sa mère ne prévoyait jamais. Et heureusement d'ailleurs, car elle ferait certainement des erreurs. Elle redescendit ensuite dans sa chambre, regarda ses instruments de musique dans leurs étuis, ses vêtements bien rangés, le tout avec mélancolie. Elle ne pourrait pas vivre dans son aile pendant ces vacances. Elle allait encore regretter sa si belle bibliothèque. Sur son lit, se trouvait également un parchemin de son père: "Vous connaissez le programme habituel, mais je préfère pour le rappeler". Ah ça oui, elle savait quand ils devaient partir pour Turin, le temps qu'elle aurait pour se préparer là-bas, le moment exact où les enfants devraient descendre. Tout. Elle le connaissait que trop bien.

    Elle prit l'étui de sa flûte traversière, l'ouvrit et commença à visser les différentes parties. Ne se souciant guère du fait qu'ils devaient partir dans cinq minutes exactement, elle commença à jouer sereinement. Sa mère entra la première dans l'aile, débarquant dans la chambre avec un affolement non feint.

    G.B "Astrid! Arrêtez de jouer et montez dans la calèche. Votre père va devenir fou, vous avez une minute de retard."

    Astrid hocha la tête positivement, ne s'arrêtant pas de jouer pour autant. La mère partit. Le père allait sérieusement s'énerver. Au moins il ferait attention à elle. Un petit sourire à cette idée, et Astrid continua derechef un nouveau morceau, alors qu'elle entendait la porte d'entrée de l'aile aristotélicienne s'ouvrir à la trombe et taper contre le mur. Michelangelo entra dans la chambre de la jeune fille l'attrapa violemment par le bras et l'emmena en dehors de la chambre.

    M.B "Nous règlerons cela demain."
    A.B "Encore faut-il avoir du temps à m'accorder, père."

    Cette simple parole énerva le pater familias qui poussa la jeune fille jusqu'à la calèche volante. Les bagages furent apportés jusqu'à celle-ci par des serviteurs zélés, et la famille Belmonte put enfin partir, avec -ô Dieux! Fatalité exigeante!- trois minutes de retard. Comme d'habitude, la calèche des Belmonte d'Artémis -comme on les appelait pour les différencier de la branche de Témistocle- arrivèrent peu après les premiers, comme il était de coutume. Astrid monta directement dans sa chambre où l'attendait sa grand-mère paternelle.

    ¤ Quelle poisse! ¤

    Heureusement celle-ci ne resta pas. Elle lui présenta sa robe pour ce soir et lui dit qu'elle allait, à présent, voir Agnese. Astrid souffla mais n'en était pas moins dégoutée pour sa pauvre cousine qui allait certainement l'avoir un peu plus sur le dos. Son père entra alors.

    M.B "Vous commencez à jouer dix minutes avant l'arrivée des invités."

    Oui oui, elle connaissait bien la chanson. Elle devait jouer de la flûte dix minutes avant l'arrivée des invités et ce pendant vingts minutes, le temps que tous arrivent. Comme ça, son père pouvait se vanter en disant que c'est sa petite fille qui joue, comme de par hasard, la fenêtre ouverte, à ce moment-là. Mais bon, elle le ferait, et sans fausse note bien sur.

    Avec tout cela, elle n'avait pas pu déballer ses affaires, mais elle ne sortit que le strict minimum puisque des serviteurs arrivaient déjà pour la déshabiller et la mettre dans son bain. Les rares fleurs mêlant leurs odeurs aux vagues senteurs de l'ambre. Là tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe calme et volupté. Elle s'enfonça dans ce bain aux allures baudelairiennes, le spleen, qu'avait tant décrit celui-ci, s'emparant alors d'elle. Ce moment de bonheur défini dans le temps prit terriblement vite fin et les serviteurs arrivèrent pour l'habiller et la maquiller. Une coiffure travaillée plus tard, elle était prête et avait une heure à attendre. Ou plutôt cinquante minutes avant sa prestation. Elle ouvrit donc la mallette qui contenait les livres qu'elle avait apporté et passa sa main sur l'arrête de ses précieux ouvrages. Après un peu de temps dans ce monde supralunaire, elle quitta sa chambre, parfaitement prête, son étui de flûte entre les mains et alla jusqu'à la porte de sa cousine.

    Sans frapper, elle entra, profitant que personne ne la voyait faire une telle chose. Dans un premier temps, elle ne vit pas Agnese et haussa un sourcil.

    Voix angélique "On verra bien Luca, on verra bien…"

    Tiens, cela venait du balcon. Astrid posa la flûte sur le lit d'Agnese et regarda l'heure, au passage. Il lui restait vingt minutes avant de commencer à jouer. Elle s'approcha du balcon et dit d'une petite voix fluette, admirant la toute-beauté de sa cousine.

    A.B "Que vas-tu voir, chère cousine?"

    Et surtout, où était Luca?

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Luca Belmonte
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MessageSujet: Re: Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤   Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤ Icon_minitimeMer 22 Avr - 23:37

    Luca ne s’était pas trop avancer sur le balcon alors qu’Agnese, elle, se tenait contre la rambarde. Une légère bise faisait danser ses cheveux. Sa robe, son maquillage, sa tenue, tout en elle semblait crier la perfection et son regard distant ne faisait qu’accentuer cela. Il s’avança alors mais ne fit que deux pas avant d’être pris d’une sensation de vertige. Franchement comment pouvait-elle se tenir si près du vide tout en ayant une expression si sereine ? Ce n’était que le deuxième étage mais tout de même.
    Il choisit finalement de se tenir contre le mur en faisant bien attention de ne pas froisser son costume.

    Agnese :: Moi aussi je me sens bien ici…mère veut qu’on se rende avec elle à La Mole Antonelliana pour prier dans le petit sanctuaire.

    La Mole Antonelliana. Cet endroit plaisait énormément à Luca. Tant de calme et de dévotion. Du mobilier rustique et simple aux peintures gracieuses et fines en passant par la musique discrète et mélodieuse, tout dans ce lieu prédisposait au recueillement et à la méditation. A l’abri du monde, dans ce sanctuaire entouré par sa famille, Luca pouvait rêver de tout et de rien sans aucune crainte. Pas d’ennemi essayant de le ridiculiser, pas de pression de la part de son grand-père et de son père, pas de filles le regardant comme s’il était d’un autre monde. Il pouvait être lui-même tout en sachant que sa mère et sa sœur l’accepterait tel quel.

    Agnese :: Joli costume en fait.

    Oups, Luca avait complètement oublié ses bonnes manières, il avait été tellement soulagé de voir sa sœur sur le balcon qu’il ne lui avait même pas fait de compliments. Ses joues prirent une teinte rosée et il baissa la tête avant de bafouiller.

    Luca :: Merci, tu es resplendissante dans cette robe.

    Le jeune Belmonte venait d’être parcouru d’un frisson et il essayait tant bien que mal de se réchauffer en se recroquevillant sur lui-même, les épaules voutées et les mains dans les poches. Agnese quand à elle se tenait encore dans une posture digne des plus grandes peintures de la Renaissance. Comment faisait-elle pour être si parfaite ?

    Agnese :: On verra bien Luca, on verra bien…

    Cette réponse ne convainquit pas le jeune homme mais il adressa tout de même un petit sourire ainsi qu’un hochement de tête à sa sœur. Elle ne voulait sans doute plus participer à ces activités puériles et sans intérêts. Cela le peinait un peu, tous le monde changeait et s’affirmait dans sa famille, tous sauf lui. Il allait probablement toujours rester le petit chouchou de maman. Il soupira doucement entre deux frissons pour ne pas éveiller de questions gênantes de la part de sa sœur.

    Astrid :: Que vas-tu voir, chère cousine?

    Cette voix ? C’était celle d’Astrid. Mais pourtant elle provenait de la chambre d’Agnese ? Luca fronça les sourcils avant de comprendre que sa cousine avait osé déserter sa chambre avant l’heure de la réception. Si quelqu’un la découvrait ici, les trois Belmonte seraient bon pour un sermon interminable.
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Agnese C.Belmonte
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MessageSujet: Re: Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤   Vacances à Turin ¤ Famille Belmonte ¤ Icon_minitimeSam 23 Mai - 21:23

      Luca _ Merci, tu es resplendissante dans cette robe.


    ¤ Fermant les paupières un court instant, la jeune blonde réprima un sourire. Les politesses avant tout…Luca avait encore beaucoup à apprendre. Mais au lieU de le réprimander et de lui taper sur les doigts, ne valait-il mieux pas qu’il se rende compte par lui-même de son erreur ? Agnese espérait qu’il devienne un gentleman, parfait. Pas une copie de son frère aîné qui ne valait rien. Il fallait qu’il garde le cœur pur. Les protocoles dans leur société se devaient d’être respectés à la lettre. La politesse était maîtresse ici. La jeune femme, quelque peu rêveuse, songeait souvent à l’avenir de son frère. Il méritait d’être reconnu. Il ne devait pas bafouer son nom, ni ridiculiser sa famille. Si eRMès n’était pas capable de tenir son rang, Agnese ferait tout pour que Luca, lui, soit digne de sa famille. Tournant son visage angélique vers lui, elle hocha longuement la tête avant de reposer ses yeux clairs sur lui. Son frère était encore jeune, mais cette naïveté qu’on pouvait lire sur son visage, l’innocenter de tout. Leur mère Vania, essayait corps et âme de le retenir près d’elle, croyant le protéger. Pourtant à Aurora, loin des autres, il était en proie à toutes les misères. Agnese était solitaire dans cette école, même sa famille n’était qu’un détail. Tout n’était qu’infime détail. Elle ne se préoccupait que partiellement de son frère, tant qu’elle n’entendait aucun fracas à son égard, elle n’en avait que faire. Pourtant il était différent. Elle avait été proche de lui. Elle était partie. Il avait souhaité la retrouver telle qu’avant, mais c’était impossible. Pourtant elle tenait à lui, elle avait de l’affection pour lui. Peut-être plus que pour les autres membres de sa famille. Mais Luca devait encore faire ses preuves. Il avait encore le choix de son avenir. Suivrait-il les traces de son frère Ermès ? Débauche et luxe dégoûtant ? Ou serait-il plus sage, plus posé ? Agnese ne se préoccupait guère de ses fréquentations ni de ses activités, mais elle avait peur de le perdre en étant aussi lointaine. Elle était dure avec elle-même, mais aussi avec les autres. Elle avala avec difficulté sa salive, détournant son regard, sa peau frémissante. Croyant bien faire, elle avait fait souffrir sa famille. Mais n’était-ce pas ce que son père voulait ? En l’envoyant en Suisse, n’abait-il pas tranché lui-même les liens qui la reliait à sa famille. Elle le détestait. Tout son être et son corps le haissait. Pourtant c’était en silence qu’elle lui vouait cette haine. Jamais il ne le saurait. Ses lèvres resteraient à jamais closes. Elle n’était pas de taille pour l’affronter. Elle avait un rang, un destin, toute une vie. Si les membres de sa famille appréciaient le luxe et les fastes que leur procurait la renommée des Belmonte, elle, elle n’en avait que faire. Pourtant elle était là, sur ce balcon, en robe de soirée, prête à parader devant hommes et femmes, amis ou notables de cette ville. La vie était triste, elle avait un goût amer dans la bouche d’Agnese. La vie dans les autres mafias était-elle identique à la sienne ? Y avait-il à ce moment précis, une autre jeune fille accoudée à son balcon, déperissant par elle-même entouré par du luxe ? Pourtant elle n’aurait jamais troqué sa vie contre celle d’une simple fille d’ouvrier, ou de simple médicomage. Elle avait beau tout détester, elle avait un nom, elle le méritait. Elle était quelqu’un. Connue, et reconnue. N’était-ce pas l’essentiel ? Elle serait d’ici quelques années, une icône pour le pays. Elle pourrait représenter la grandeur de l’Italie, par sa simple présence, par son corps. Qu’elle fasse de grandes études, ou qu’elle se contente d’Aurora, peu importait, elle avait une famille derrière elle. ¤

      Astrid _ « Que vas-tu voir, chère cousine? »


    ¤ La jeune femme se figea à la simple intonation de voix de sa cousine. Elle n’était pas comme son frère sur un balcon, à écouter passivement leur conversation. Elle avait osé braver l’interdit. Ses mains s’agrippèrent à la rambarde. Astrid faisait toujours tout pour courroucer sa famille. Elle en était éreintante. Non pas lassante, car chacune de ses actions était mûrement réfléchie. Mais ses tendances à vouloir contourner les règlements ne pouvaient que lui apporter des ennuis. Ses talons ne firent aucun bruit sur le balcon, tandis qu’elle se retournait pour faire face à sa cousine Astrid qui se tenait dans l’entrebâillement de la fenêtre. Ses yeux pâle admirent en silence la tenue de sa cousine. Celle-ci rayonnait comme toujours, sa peau satinée, et ses cheveux caramel la dotait d’une beauté, qu’elle-même ne pouvait surpasser. Enfin son regard clair rencontra les yeux malicieux d’une belle couleur chocolat, envoûtant et intriguant, d’Astrid. La jeune blonde eut un sourire. Elle comprenait à chaque fois qu’elle posait son regard sur ce corps superbe, digne d’une déesse, pourquoi les garçons se laissaient si vite tenté par le jeu qu’elle jouait. Il était facile de deviner ses formes dans ses tenues vestimentaires, mais il était toujours plus exquis de les conquérir réellement. Agnese admirait sa cousine d’une certaine façon, à sa manière, mais elle trouvait également désastreux et exaspérant qu’elle gâche ainsi sa vie dans la débauche et la déchéance de son âme. En bravant tous les interdits, trouvant milles prétextes de monter contre elle sa famille, elle voulait vivre. La renommée de sa famille, les traditions passaient à la trappe. Agnese ne pouvait que l’en blâmer, elle si proche des valeurs. Tout les opposer. Agnese se répétait sans cesse qu’elle ne voudrait jamais ressembler à sa cousine, mais au plus profond d’elle-même n’était-ce pas justement ce qu’elle aurait désirer ? Que des hommes l’admirent, aussi bien que des femmes. Une intelligence innée, une maturité qui laissait sans voix, mais surtout une indépendance telle qu’elle ne lui arrivait pas à la cheville. Astrid était une débrouillarde qui avait les cartes en main, et qui ne redoutait rien de la vie. Agnese, elle, laissait les courants, les flux et les reflux, l’emmener là où sa famille voulait qu’elle aille. Simple jouet dans les mains des maîtres, elle n’avait aucune prise sur sa vie. Elle se maudissait d’avoir de pareilles pensées. Astrid ne faisait que diffamer le nom de sa famille. Pourtant Agnese la respectait. ¤

      Agnese _ « Si tu viendrais ma chère cousine…aucun interdit ne t’arrête à ce que je vois, même ici. »
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